5 blocages fréquents et comment les transformer
Changer, évoluer, grandir… sur le papier, cela semble évident. Mais dans la réalité, beaucoup d’entre nous rencontrent des résistances intérieures : ces petites phrases qui tournent en boucle dans notre tête, ces blocages qui nous freinent et nous empêchent d’avancer.
Ces résistances peuvent être inconscientes (héritées de nos expériences passées, de notre éducation) ou conscientes (nos peurs, nos doutes, nos mauvaises excuses). Dans mon cabinet, que ce soit en présentiel ou en visio, je rencontre très souvent des personnes qui me disent : « Je sais ce que je veux, mais je n’arrive pas à passer à l’action ».
Alors, voyons ensemble 5 résistances courantes et surtout, des pistes concrètes pour les dépasser.
1. La peur de l’inconnu : « Et si tout s’écroulait ? »
Notre monde actuel, instable et changeant, alimente facilement cette peur. Derrière elle, se cache souvent l’angoisse de perdre ses repères ou de faire face à quelque chose de totalement nouveau.
Ce qu’il faut comprendre : l’inconnu fait peur parce qu’il nous sort du pilotage automatique. Pourtant, chaque rencontre, chaque expérience nous transforme, même de manière subtile.
En séance de sophrologie ou d’hypnose, nous travaillons à apprivoiser cette peur en apprenant à respirer dans l’incertitude, à poser un pas après l’autre plutôt que de voir l’inconnu comme un gouffre. Et bonne nouvelle : cela fonctionne aussi très bien en visio, où chacun peut explorer ses émotions depuis un espace sécurisant, chez soi.
2. La peur de se tromper : « Et si je faisais fausse route ? »
Beaucoup hésitent à avancer parce qu’ils redoutent de faire un mauvais choix. Derrière ce doute, se cache la peur de l’échec. On pense souvent que la vie se divise entre réussites et échecs, alors qu’en réalité, elle est faite de demi-échecs et de demi-réussites.
Ce qu’il faut comprendre : un échec est une expérience, pas une fin. C’est une tentative qui enrichit, même si le résultat n’est pas celui attendu.
Exercice que je propose en thérapie : revisiter ses expériences passées, non pas comme des erreurs, mais comme des apprentissages. Cela permet de transformer la peur en moteur. Et en visio, cet exercice est encore plus fluide : avec un carnet à côté de soi, on peut écrire, réfléchir, puis partager ses prises de conscience en séance.
3. Le sentiment d’imposture : « Pour qui je me prends ? »
Qui ne s’est jamais dit qu’il n’était pas à sa place ? Cette résistance est liée au fameux syndrome de l’imposteur. Beaucoup redoutent la réussite, car elle entraîne des responsabilités, du regard extérieur, et parfois la peur de ne plus être à la hauteur.
Ce qu’il faut comprendre : ce sentiment est universel. Même les personnes que nous admirons le plus l’ont ressenti. Il ne s’agit pas de l’effacer, mais d’apprendre à avancer malgré lui.
En thérapie (sophrologie, hypnose, TSE), nous travaillons à renforcer l’estime de soi et à se reconnecter à ses réussites. C’est ce qui aide à retrouver fierté et confiance. Là encore, la visio est un atout : je vois souvent mes clients plus à l’aise pour partager leurs fragilités dans le confort de leur maison.
4. La procrastination : « J’attends le déclic »
Combien de projets restent bloqués dans un coin de notre tête parce que nous attendons « le bon moment » ? Derrière cette attente, il y a souvent du perfectionnisme : « tant que ce n’est pas parfait, je ne commence pas ».
Ce qu’il faut comprendre : attendre le moment parfait, c’est entretenir son désir sans jamais le réaliser. Le changement, lui, s’opère pas à pas, par des petites actions quotidiennes.
Ma méthode avec mes clients : mettre en place la technique des « petits pas ». Fixer des étapes réalistes et progressives qui redonnent confiance. Et c’est particulièrement efficace en visio, car nous pouvons définir ensemble des objectifs concrets et suivre vos avancées séance après séance.
5. La peur de ne pas y arriver seul : « Je n’ai pas les épaules »
Se lancer dans un changement personnel peut donner une impression de solitude. Certains redoutent de décevoir leur entourage ou d’aller à contre-courant des attentes sociales ou familiales.
Ce qu’il faut comprendre : personne n’avance seul. Exprimer ses envies, demander de l’aide, partager son cheminement est au contraire une force.
En accompagnement thérapeutique, je rappelle souvent que venir consulter n’est pas un signe de faiblesse, mais de courage. Et pour celles et ceux qui ne peuvent pas se déplacer, la visio offre une solution simple, flexible et efficace pour avancer avec soutien, où que vous soyez.
Avancer malgré ses résistances
Nos résistances ne disparaissent jamais totalement. Elles font partie de nous, de notre histoire, de nos mécanismes de protection. Mais la bonne nouvelle, c’est que nous pouvons apprendre à les reconnaître, à les apprivoiser et à avancer avec elles, plutôt que contre elles.
C’est tout l’enjeu d’un accompagnement thérapeutique : vous aider à identifier vos blocages, à mettre de la clarté sur vos peurs et à transformer ces résistances en leviers de croissance.
En cabinet ou en visio, je vous accompagne pas à pas pour dépasser vos freins et retrouver la liberté d’évoluer vers une vie plus alignée avec vous-même.
